Lycée Lavoisier

Lycée Enseignt General Et Technologique – Mayenne

Pays de la Loire
Sélectionnez une page

Terminales spécialité

Projets personnels

2022-23

1ère Spécialité

Expérimentations graphiques

Encre, fusain, crayon

Projets personnels

 1ère et terminales option

Cette peinture à l’acrylique sur format raisin intègre des fleurs réelles. Elle fonctionne comme vanité, réflexion sur la beauté éphémère et le temps qui passe.
Une proposition de Doriane – « Beauté inquiétante » Une proposition inspirée de la célèbre photographie de Marc Riboud, « La Fille à la fleur » prise en 1967 lors d’une manifestation contre la guerre du Vietnam
Une proposition de Quentin sur la question de l’espace. Une réflexion sur la multiplicité des espaces de représentation.

Première spécialité

 Projet d’exposition

Les élèves ont dans un premier temps réalisé des peintures abstraites en grand formats.

Elles ont été numérisées puis imprimées en miniatures. Il a s’agit ensuite de concevoir un projet d’exposition motivé et argumenté.

L’espace du lieu d’exposition est pensé en fonction du thème de l’exposition, la matérialité. Les cloisons jouent parfois de transparence, de textures, …
L’espace circulaire de l’exposition permet une déambulation dans le sens des aiguilles d’une montre (ou non !). D’un sens ou de l’autre, chaque image est pensée avec celle qui la côtoie -relation de forme, de matière, de couleurs …)
Cet espace d’exposition au toit entièrement vitré propose une déambulation dans plusieurs espaces dédiés à une thématique. Les peintures sont parfois regroupées par gammes colorées comme ici.
Le parti-pris consiste ici à proposer un dialogue entre les peintures abstraites sélectionnées dans des tonalités de vert et la nature extérieure à l’espace de la galerie. Une façace entièrement vitrée vitrée favorise ce dialogue. Les oeuvres sont toutes suspendues apportant un effet de légèreté.

Jeux de lignes

2nd option

Les élèves de seconde ont réalisé des prises de vue photographiques dans l’espace du lycée. Il s’agissait de mettre en valeur la (les) ligne(s) présentes dans l’espace réel. Après plusieurs prises de vue, les élèves ont sélectionné par équipe une seule image en argumentant leur choix.

 

L'oeuvre révèle son support - 1ère et terminale option

Support = C’est ce sur quoi est réalisée l’œuvre. Le support peut être le papier, le carton, la toile de lin sur châssis, le mur, le corps… etc. C’est plus généralement le moyen matériel utilisé pour créer (la photographie, le cinéma, la peinture, etc.).

Alyssa – « Je me suis inspirée de l’œuvre de Banksy « Gaza » qui montre l’aspect triste et réel du support. J’ai choisi le masque chirurgical comme support car il est d’actualité et marque l’histoire. J’ai d’abord écrit un texte sur un premier masque pour dévoiler le fait d’être restreint par ce masque qui cache nos émotions.« 

Doriane – « Au début je voulais opter pour un support en verre ou plastique mais mon choix s’est porté sur le miroir car le fait de gratter la peinture allait révéler le miroir et ce qui s’y reflète. Je me suis inspirée de l’univers d’Alice aux Pays des Merveilles » en écrivant « Grattez-moi » comme « Mangez-moi » ou « buvez-moi » dans le conte et le film de Burton. Le public participe et choisi son outil pour gratter : ciseaux, pinceau… »

Alexane – « Pour mon projet j’ai utilisé de l’eau, un miroir, une plaque de verre ainsi qu’un appareil photo. J’ai crée u dispositif pour que le paysage puisse se refléter d’une certaine façon. Sur ma photo, on peut voir apparaître ce dispositif, cela donne une double interprétation de la révélation du support, d’une part l’appareil photo, d’autre part le processus de réalisation. Ce reflet crée une atmosphère de rêve, imaginaire tout en sachant que ce paysage est réel. »

paysages (seconde optionnel)

Séance 1 : réalisation d’une série de photographie représentant le paysage (point de vue, cadrage, lumière) ;
Séance 2 : choisir une photographie et réaliser un dessin à la peinture noir sur un support 50 x 65 cm ;
Séance 3 : dans le parc, choisir un point de vue sur le paysage, le dessiner (3 dessins, 3 points de vue différents, petit format) ;
Séance 4 : réaliser un dessin à partir d’un des croquis d’observation au crayon sur un support moyen ;
Séance 5 : à partir d’une des photographies ou d’un croquis ou du dessin, réaliser une « peinture numérique » en utilisant des outils numériques (logiciels de retouche d’image) ;
Séance 6 : après redistribution au hasard des « peintures numériques », réalisation d’une « grande peinture « (2 formats raisins).

Objectifs :
du réel à la peinture,
de l’idée à la forme finale,
le rapport au réel (photographie, dessin d’observation, dessin d’après image),
dessin / peinture,
matérialité et virtualité,
images et réel,
faire et refaire,
représenter, reproduire, inventer …

élève A : « Durant ce travail, j’ai dû reproduire une  image numérique en la modifiant un  peu. Sur ma peinture les couleurs sont plus vives. J’ai utilisé des gestes, de l’empâtement et de l’estompage. J’ai bien aimé réalisé les croquis en extérieur, le fait de représenter ce que je vois. »

élève B : « La première étape du travail a été de réaliser 3 croquis de paysage différents. Ensuite, on a dû reproduire un de ces croquis sur une feuille A4 en le transformant en esquisse. Après ça, nous avons coloré l’esquisse sur logiciel. C’était intéressant puisqu’il fallait donner un effet de peinture alors qu’on devait utiliser des outils de logiciel. La dernière étape du travail était de reproduire l’esquisse d’un autre élève en peinture. C’est ça que j’ai trouvé de plus intéressant parce que d’une personne à une autre on n’interprète pas les mêmes choses de la même manière. »

image(s) éclatée(s) (première optionnel)

travail sur la représentation, la narration, les liens plastiques entre les fragments et le rapport entre le projet et l’exposition

Petite sculpture précaire (seconde optionnel)

Travail sur la sculpture, la matière, les matériaux et l’exposition de la sculpture

Projets de terminale

Jérémy et  Louise (terminale spécialité) : travail sur le dessin, les superpositions, le palimpseste,  le dessin automatique (réalisée en cours ou à la maison) et le dessin fait pour la demande, les souvenirs, l’enfance et la composition

Dessin et sculpture in-situ (terminale option)

Vu dans les couloirs

Louis et Maïwenn (terminale spécialité) : travail en duo (collboration/co-création) autour de la fresque, du vitrail et de la culture pop

Terminale option : le corps, le geste, la fluidité de la peinture, le très grand format

Tout mon corps pour dessiner (première spécialité)

ÉTAPE 1 :
Sur un grand format, faites un dessin qui prendra en compte la proposition « Tout mon corps pour dessiner ».
N’hésitez pas à vous situer dans une démarche expérimentale.

Contraintes : 1 séance, outils graphiques, grand format libre. Carnet de travail.

ÉTAPE 2 : Bilan intermédiaire de l’étape 1

ÉTAPE 3 :
Après le bilan intermédiaire, finalisez votre production « TOUT MON CORPS POUR DESSINER ».
Faites-en sorte d’affirmer un part pris (œuvre et/ou action)
Contraintes : 2 séances , garder des traces vidéographiques et/ou photographiques de votre action

Cette proposition de travail se situe en début d’année.
Elle est la troisième qui prend appui sur le dessin et en élargissant de plus en plus la pratique du dessin à l’espace (proposition 2 in situ) et ici en impliquant le corps et l’action.
L’idée ici et l’objectif principal est d’amener les élèves à investiguer le dessin dans une pratique et une forme élargie.
Exploiter à nouveau le trait (la ligne, le graphisme), l’espace (le support, le lieu) et le corps (outil, action, performance).
Le travail pouvait être individuel ou collectif.

les objectifs secondaires étaient :
– engager les élèves dans une pratique de plus grande envergure,
– se poser la question du processus : l’oeuvre comme action , l’oeuvre est le dessin ?
– de travailler seul ou à plusieurs (question de collaboration ou de co-création ?)
ce deuxième point permettait à des élèves plus réservé de s’engager dans un travail où le corps et l’espace sont en jeu,
– se poser la question de la forme : figuration ou abstraction
– se poser la question du support, des outils et de la matière

« J’ai utilisé mon corps pour dessiner une forme abstraite. Grâce au vidéo-projecteur, j’ai pu repasser sur mon ombre projetée avec un feutre. Comme le tableau est en hauteur, j’ai dû utiliser une chaise afin de projeter l’ombre de mes jambes, pieds etc. Mon projet est un assemblage de parties de mon corps aléatoire. Pour moi, l’oeuvre est le résultat de l’action. Je ne pense pas qu’il soit essentiel de voir comment elle a été réalisée. Cela permet au spectateur d’imaginer ce qu’il veut vis-à-vis de cette forme, de la questionner sur le sens de l’oeuvre. »   Alexane 

« J’ai utilisé mon corps pour dessiner une forme abstraite. Grâce au vidéo-projecteur, j’ai pu repasser sur mon ombre projetée avec un feutre. Comme le tableau est en hauteur, j’ai dû utiliser une chaise afin de projeter l’ombre de mes jambes, pieds etc. Mon projet est un assemblage de parties de mon corps aléatoire. Pour moi, l’oeuvre est le résultat de l’action. Je ne pense pas qu’il soit essentiel de voir comment elle a été réalisée. Cela permet au spectateur d’imaginer ce qu’il veut vis-à-vis de cette forme, de la questionner sur le sens de l’oeuvre. »   Katel

Visage/paysage (première optionnel)

Suite à la visite de l’exposition du MuMo, en utilisant le texte de présentation de l’exposition, son catalogue et votre perception de cette exposition, vous proposerez une réalisation plastique qui évoque les liens femme-homme/nature et envisagerez son exposition (lieu, cartel…)

voir « rencontres avec les oeuvres : https://lavoisier.paysdelaloire.e-lyco.fr/voie-generale/arts-plastiques/rencontre-avec-les-oeuvres-et-les-artistes/viste-de-lexposition-visage-paysage-mumo/  

Cette proposition de travail proposait de réinvestir la visite du MuMo tant au niveau de la thématique, de la réflexion que du mode d’exposition
L’objectif principal était d’amener les élèves à réfléchir aux liens corps et paysage et d’évoquer les relations des femmes/hommes et de la nature

« Ici, le personnage est intégré à l’ambiance présente par les éléments du paysage. L’atmosphère créée par l’environnement est là pour montrer que la nature peut reprendre le contrôle sur les créations humaines et qu’elle est plus puissante. Les êtres humaines doivent vivre en accord avec leur environnement et pas le changer au grès de ses envies »    Alexane

Mathilde (à gauche) :  » Le visage s’efface derrière le paysage et donc la nature. C’est la nature qui reprend ses droits sur l’être humain (représenté par le visage). Les visages sont très carrés, ce qui renvoie à notre société dans laquelle nous devons entrer dans des cases et où tout se fait à la chaîne. Ce qui crée un contraste avec la nature qui, elle est représentée plus librement par les coups de pinceau irréguliers et les nuances de couleurs visibles. Cette idée est renforcée par le fait que les trois arbres représentés ne sont pas identiques. L’omniprésence des traits peut aussi représenter le caractère du paysage ou du visage. Cet environnement peut représenter celui de la ville, là où vit l’homme. Ce travail peut être aussi vu comme un rêve, une vision du personnage. » 

Lise (à droite) :  » Je me suis inspiré du travail de Jean-Michel Sanejouad « 10.09.1979 » dans le quel il a incorporé des visages dans un paysage qu’il a rendu réaliste par de la perspective et ds volumes. J’ai essayé « de cacher » des visages et des formes semblables à des corps afin de créer de l’interaction avec le spectateur. Le but de mon travail est de montrer que la nature est vivante et qu’on peut donc s’apparenter à elle. »

« J’ai dessiné un bonhomme et un œil sur un arbre. J’ai pris en compte la forme, les couleurs et la matière de l’arbre.      Pour l’œil, il est de couleurs vert pour être accordé à la masse végétale qui l’entoure. Je l’ai fait suite à une forme ronde dans l’arbre et j’ai laissé des éléments naturels comme le lichen faire le reflet sur la pupille. Les contours de la pupille sont prononcés et sont dans le creux de l’écorce. Vers le bas de l’œil, j’ai laissé l’écorce par dessus l’œil pour sonner l’impression que celui-ci était « incrusté » dans l’arbre. (…) L’écorce a créé la forme du bonhomme et seuls les contours sont colorés pour mettre en évidence la « forme naturelle » (…). J’ai ajouté des traces de peinture qui peuvent s’apparenter aux dessins préhistoriques faits dans des grottes qui signifient que l’homme représenté par le visage cohabite depuis longtemps avec la nature. Les traces de peinture (…) peuvent aussi représentées l’ombre que crée le soleil. Pour l’arrière plan, on voit les éléments du « visage » et du « paysage » qui arrivent successivement. D’abord les bâtiments renvoient à leurs utilisateurs, puis les arbres, puis les maisons : tout cela montre qu’ils vivent ensemble. Mon travail met en avant la photographie et le dessin et le fait que l’homme et la nature ne cessent de cohabiter, se font de l’ombre mais aucun des deux ne prend le dessus sur l’autre. »

« Mon travail est fait sur la peau. Ce sont les quatre saisons représentées en cinq images. 9a forme un « cercle ». Les photos sont attachées en hauteur par des ficelles. J’ai intégré la nature à l’homme grâce à la peinture sur plusieurs parties du corps de différentes personnes. »   Chloé

 

Une vidéo où l'art est très présent (seconde optionnel)

Etape 1 : FAITES UNE VIDÉO

Contraintes : pas de montage, 30 secondes maximum
Consigne : travail collectif (3 personnes maximum)

OBJECTIF : produire une réalisation qui met en jeu l’art

DISPOSITIF
Au choix
image(s) fixe(s) en ..  peinture, dessin, collage …. technique mixte … photographie … vidéo
rendu : stop-motion ou vidéo
Travail seul ou en groupe (2 à 3 maximum)

Références à consulter:
– Sorin , série Pierrick et Jean-Loup, (vidéo, art contemporain)
– Hold your Horses: 70 millions (vidéo, citations, mise en scène)
– OK Go : This too sahll pass (installation, peinture, réactions en chaîne)
– Blu (street art et stop-motion)

 

« cinéma plastique » (première spécialité)

Travail de collaboration et de co-création (spécialité arts plastiques / cinéma) et interdisciplinaire

DISPOSITIF
travail en équipe : plasticiens et cinéastes
rendu : court-métrage vidéo

images d’atelier : brainstorming, carnet de travail ou de bord, tournage :

OBJECTIF : mélanger arts plastiques et cinéma, partager des compétences et produire une réalisation entre arts plastiques et cinéma

Références proposer en début de recherches :
Virginie Barré, le Rêve géométrique, 2017
Michel Gondry, Eternal sunshine of the spotless mind, 2004
Pierrick Sorin, les Autofilmages, 1994

pour voir les vidéos en meilleure qualité :
vidéo 1 : https://youtu.be/jq9aU_PeyjA
vidéo 2 : https://youtu.be/xdpqWAH1HWw
vidéo 3 : https://youtu.be/aobDWFUY3jg
vidéo 4 : https://youtu.be/_r3SrMkfb_Q
vidéo 5 : https://youtu.be/tv_cD4KUQ5E