Dans le cadre de mobilités avec le programme Erasmus +, les lycéens et la communauté éducative peuvent séjourner à l’étranger pendant une période définie afin de développer des compétences ( linguistiques notamment) et s’immerger dans la culture d’un pays. Je me suis alors lancée dans l’aventure tout comme ma collègue Mme Borderie avec pour objectif de renforcer mon niveau de maîtrise de l’anglais et de savoir mettre en place des activités d’enseignement du cinéma-audiovisuel par l’intégration d’une langue étrangère (EMILE). La démarche prend du temps, de multiples documents sont à compléter digne de L’Auberge espagnole de Klapisch. Heureusement, Mme Gallois, coordinatrice des projets Erasmus + nous accompagne aux différentes étapes.
Ҫa y’est c’est le départ, vive l’Eurostar et les rencontres dans le train ! Arrivée à Amsterdam, au pays de « La Petite Reine ». Tous les matins, c’est un vrai défilé de cyclistes sur les pistes bien aménagées. Il y a plus de vélos que d’habitants. La capitale des Pays-Bas respire la tranquilité avec ses canaux pleins de charme. En dehors de la formation, j’ai aimé découvrir les collections d’innombrables tableaux de maîtres néerlandais du Siècle d’or au Rijksmuseum, le musée Van Gogh, la Maison de Rembrandt, le musée du cinéma Eye Filmmuseum et l’extraordinaire Théâtre (cinéma) Tuschinski. Magnifique, le Keukenhof, un immense jardin de fleurs (32 hectares) qui révèle la folle Tulipomanie des Hollandais vaut le détour.
Cette mobilité entre le 22 et le 27 avril ( que j’ai pu prolongé quelques jours pour arpenter un peu plus la ville) était une expérience très enrichissante et stimulante ! Les échanges, durant les temps informels de la formation, avec des membres d’établissements européens favorisent d’éventuels collaborations. En discutant avec une enseignante d’un établissement de Siegburg, l’idée d’un projet autour du cinéma germe. Je reviens en France avec plusieurs activités pédagogiques dans ma « besace » que je pourrais partager avec mes collègues et une meilleure expression orale et écrite en anglais. En séjournant à l’étranger, il faut aussi savoir compter sur sa débrouillardise que l’on développe toujours en discutant dans des situations variées.
Miléna Minière, enseignante en cinéma-audiovisuel